Aux Furies Bergères, et qu'ça saute!
- Mona SIMON
- 17 juil. 2018
- 3 min de lecture
Attention, mesdames et messieurs !
On se secoue, on s'affole et on vole à la poursuite de l'esprit des bars de quartiers en perpétuant notre tournée, celle des nids d'habitués. Où est-il, cet esprit complice? Ah tiens ! c'est au numéro 54 de la rue Camille Sauvageau que nous faisons escale cette semaine pour aller à la rencontre de l'équipe des Furies Bergères.
Ce que l'on appelait Le Café des jours heureux il y a quelques années, s'est mué il y a deux ans en un bar de quartier ; où flâne à présent, déambule souvent et s'assoie finalement, au comptoir fleuri ou en terrasse, bon nombre d'êtres inouïs et de passants joyeux.
Tenu par le duo choc Ben et Clem , le bar Les Furies Bergères répand sa bonne humeur et flamboie très certainement d'une gaieté sonore, d'une humeur déferlante.

Aussi, pénétrons dans cette authentique atmosphère ! en passant la façade semblable à un champignon vitré, dont les contours sont cernés et prononcés par les pierres.
Murs aux pierres apparentes, teintes rouge groseille, décoration végétale aux nuances soyeuses : tel est le décor qui nous embrasse de ces bras accueillants. Qui semble nous crier un formidable « Bienvenu ! ». Si les deux responsables sont constamment présents d'habitude, nous avons seulement rencontré la gérante Clem le jour de l'interview.
Une fois à l'intérieur, un sentiment particulier de réconfort nous submerge. Les allées et venues gesticulent sous l’œil de Ferdinand, l'élan et mascotte des Furies Bergères.
Puis, survient un état d'excitation lorsque nous prenons place au comptoir. On y respire une douceur électrique et lascive, sinon voluptueuse, qui émane de toutes parts. On se délecte de la fraîcheur ambiante, mais surtout c'est avec une puissance étonnante que le sourire assuré de la gérante nous éclabousse l'âme. De ses manières enjouées, au gré de ses déplacements énergiques et gracieux, se fait le partage non seulement de l'authenticité de cet être lumineux mais, également, s'opère l'éclatement des couleurs fantaisistes, emblèmes de ce lieu, sous notre regard a jeun.
Entre l'esprit cosy et l'ambiance Rock'n'folk qui suintent des murs, les Furies Bergères s'inscrivent dans la lignée des refuges.
Effectivement, il s'agit d'un repère embaumé d'une émotion familière, amicale, « conviviale ». Un « lieu où tu peux venir seul(e) » nous dit la gérante ; en définitive, comme nous l'avons constaté au fil de notre itinéraire inspiré et curieux, c'est une pause spontanée et bienheureuse dans le quotidien qu'un bar de quartier, à proprement parler.
Par ailleurs, Les Furies Bergères se fait le théâtre de soirées pétillantes, d'événements musicaux : il s'y donne des DJ set endiablés et ce, deux fois par week-end. Mais aussi des expositions qui, durant un mois, tapissent les murs et rayonnent en cet espace fécond. Sans compter les concerts, dévoilant l'aspect musical du bar. Ou encore les soirées à thème !Et pleins d'autres surprises! Soulignant les tonalités toniques et altruistes des Furies Bergères ; comme une certaine histoire de pastèque notamment.., tout à fait délirante!
Finalement, les Bars de quartiers proposent une fenêtre « ouverte sur l'humanité, sur les 3 âges de l'homme ainsi que sur les mœurs de notre époque ». Une fois de plus, nous faisons l'expérience d'un véritable « enseignement » au travers des rencontres mises en scène en des lieux actifs et bienveillants, grâce au contact humain que l'on retrouve au Furies Bergères. Ce sentiment dit « de proximité », ce rapport aux gens permet d'envisager un tel lieu comme susceptible de combattre la routine à base de rendez-vous ensoleillés , de parenthèses du cœur! Voici une jolie invitation au laisser être, à la détente et au tempo si agréable des conversations, comme autant de filaments lumineux qui ricochent sur les pavés bordelais.
Allons ! les pieds enchantés et l'âme tonnant d'allégresse ! Puisque le bonheur est à portée, demain nous installerons notre félicité en cet antre harmonieux.
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